vendredi 29 février 2008

Exploitants : Le cinéma indépendant en difficulté

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Les César 2008 furent l'occasion pour les cinémas de proximité de l'Hexagone d'afficher leurs craintes face aux pressions exercées par les grands exploitants «UGC et MK2 en tête».

Le 22 février à 21h, lors de la cérémonie des César, les salles de proximité ont suspendu leur séance ou ont proposé des interventions, des débats en première partie de soirée. Un geste symbolique sans réelle incidence sur le public, qui avait essentiellement pour vocation d'alarmer les politiques et la presse sur les difficultés du secteur. Colette Périnet, Présidente du GRAC (Groupement Régional d'Actions Cinématographiques), attire notre attention sur l'actuelle «remise en cause de l'intervention publique avec, comme prétexte pour les grands groupes, la concurrence déloyale que constitueraient les subventions que reçoivent ces établissements pour s'installer, s'agrandir». Le cinéma Comœdia est aujourd'hui victime de ces attaques juridiques. Elles visent à la fois la subvention accordée pour sa remise en état par le CNC (Centre National de la Cinématographie) et l'appellation même du lieu qui serait la propriété du groupe UGC.


Le cinéma Comœdia est né au début de la première guerre mondiale, à l’emplacement d’un ancien jeu de boules. Son fondateur, Jules Melchior Pinard, surnommé « Mel-kior » a égrené les « vogues » de la ville avec ses installations foraines. Lorsque le cinéma se sédentarise, il ouvre trois salles : le Saxe (à l’emplacement du Théâtre de la Tête d’or), le Lafayette (l’actuelle Fourmi) et le Berthelot, futur Comœdia qui avec ses 561 places, s’impose comme l’une des plus vastes de la ville.

Pour Colette Périnet, la pression peut-être encore plus sournoise. Elle serait «de plus en plus forte sur les distributeurs de films indépendants pour priver les exploitants situés en périphérie ou bien dans les zones rurales de l'accès rapide aux films porteurs Art et Essai» et cela, au profit des multiplexes désireux de conquérir de nouveaux publics, familiers de ces salles de proximité. De plus, l'arrivée de la diffusion numérique et l'investissement matériel qu'elle nécessite, pénalisent économiquement les petites exploitations dans un contexte rendu encore bien plus difficile par le désengagement plus ou moins annoncé de l'Etat en matière d'action culturelle cinématographique.

Situation délicate pour le cinéma indépendant !

source : www.lyoncapitale.fr - www.cinema-comoedia.com

jeudi 28 février 2008

Akira de Katsuhiro Otomo en route vers une adaptation cinéma

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Les studios Warner Bros, qui possèdent les droits du manga Akira, ont annoncé la sortie de deux films adaptés de l’œuvre de Katsuhiro Otomo.

Chaque film reprendra l’action de 3 des livres dans un nouveau Manhattan en reconstruction après avoir été détruit 31 ans plus tôt. Le premier, qui sera dirigé par Ruairi Robinson d'après un scénario de Gary Whitta. devrait sortir pour l’été 2009.

Ruairi Robinson est l'auteur de The Silent City.

Au vu de l'ambiance de ce court métrage, on peut espèrer une adaptation de qualité. Une première adaptation, en dessin animé cette fois, avait été réalisée par Otomo lui même en 1989 et reste un film culte. L'enjeu sera donc de taille pour Warner et Robinson !

La bande originale " Symphonic suite AKIRA " a été réalisée par Shoji Yamashiro, compositeur, arrangeur et producteur du groupe de world music Geinoh Yamashirogumi. Cette BO colle parfaitement à la peau du film et appuie encore plus sur la puissance des scènes.

mercredi 27 février 2008

Le cinéma allemand aujourd'hui

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"Montag, Ping Pong, La Vie des autres... Ce n’est pas tout à fait une déferlante de films allemands sur nos écrans, mais ils sont assez nombreux pour que l’on remarque le revival d’un cinéma qui n’avait pas brillé depuis, disons, Fassbinder...

Les films allemands sont plus nombreux. Ils sont meilleurs aussi. En témoigne la pluie de récompenses qu’a reçu La vie des autres lors de la European Film Awards 2006 (meilleur film, meilleur scénario, meilleur acteur). Peut-on toutefois en déduire qu’il y aurait une « nouvelle vague allemande » ?

Si Ping Pong (premier film d’un étudiant en cinéma récompensé à la Semaine de la Critique du festival de Cannes) et Montag se répondent indubitablement, d’autres films, à commencer par Good Bye Lenin !, véritable événement de l’année 2003, tant en Allemagne qu’en France, se placent dans une sphère moins auteuriste, mais témoignent de la vitalité de la production allemande."

Voici la bande annonce du film Ping Pong de Matthias Luthardt :



synopsis : Un matin d’été, les pas d’un invité inattendu crissent sur les graviers d’une allée pavillonnaire. Sans crier gare, Paul, 16 ans, adolescent d’une beauté sombre le faisant paraître plus âgé, s’immisce dans le quotidien bourgeois et faussement idyllique de Stephan, son oncle, d’Anna, la femme de ce dernier, et de leur fils, Robert. Presque malgré lui, l’intrus sèmera dès lors le trouble.

source : http://fr.wikipedia.org, http://www.objectif-cinema.com/
dimanche 24 février 2008

Le cinéma indépendant aux USA - partie II

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Suite et fin de l'article de Kenneth Turan à propos de l'essor du cinéma indépendant américain :

L'accent sur la création artistique

Lorsqu'un film coûte plus de 100 millions de dollars à réaliser, comme c'est généralement le cas à Hollywood, il faut qu'il attire le public le plus large possible, non seulement aux États-Unis mais également dans le monde entier, afin de rentabiliser les sommes investies. Cela veut dire qu'il faut privilégier l'action - facteur numéro un de séduction du public partout dans le monde - ainsi que les éléments qui plaisent aux moins de 25 ans, qui constituent la majorité des spectateurs.

Les films indépendants, en revanche, coûtent beaucoup moins cher à réaliser : de quelques milliers de dollars à 15 ou 20 millions. Bien que cela puisse sembler beaucoup, ce n'est pas grand-chose comparé aux budgets de Hollywood. Ces budgets plus bas donnent aux films indépendants la liberté d'être plus personnels et plus originaux et de mettre l'accent sur les personnages et l'histoire à raconter plutôt que sur des explosions. Ces films peuvent alors privilégier l'expression artistique et personnelle en se souciant moins de leur rentabilité commerciale, ce qui explique, entre autres, pourquoi ils ont généralement plus de succès aux Oscars que les grandes productions commerciales.

Si un cinéphile américain souhaitait avoir ce genre d'expérience cinématographique il y a quarante ou cinquante ans, il n'avait d'autre choix que de se tourner vers le cinéma étranger. C'est l'une des raisons pour lesquelles les films français, italiens, japonais, scandinaves et autres ont connu un succès croissant aux États-Unis dans les années 1950 et 1960.

Le cinéma indépendant qui a permis aux spectateurs américains de voir ce genre de films dans leur propre langue n'est pas né du jour au lendemain. L'acteur et réalisateur John Cassavetes, aujourd'hui décédé, (le seul cinéaste en l'honneur duquel un prix des Independent Spirit Awards a été nommé) faisait déjà des films de style indépendant en 1957, date de réalisation du légendaire Shadows.


John Cassavetes et Peter Falk

On considère souvent que The Return of the Secaucus Seven, réalisé par John Sayles en 1980, marque le début du cinéma indépendant moderne. La production de ce film a coûté 60.000 dollars, que le réalisateur a réunis en partie en réécrivant des scénarios de films de Hollywood, et a rapporté 2 millions de dollars. Pour la première fois, il est apparu qu'il était possible de concilier succès commercial et créativité en dehors des studios de Hollywood.

La montée du cinéma indépendant

Deux autres films, distribués par Miramax, géant mondial du cinéma indépendant créé par Harvey Weinstein et son frère Bob et nommé en l'honneur de leurs parents, ont prouvé que les films indépendants faisaient désormais partie du paysage cinématographique. En 1989, Sexe, mensonges et vidéo, de Steven Soderbergh, a remporté le Prix du Grand Jury du festival de Sundance et ensuite la Palme d'or du festival de Cannes, établissant ainsi la réputation du cinéma américain indépendant à l'échelle internationale.

Pulp Fiction, de Quentin Tarantino, a fait mieux encore, non seulement en remportant la Palme d'or à Cannes en 1994, mais aussi en étant le premier film indépendant à réaliser plus de 100 millions de dollars de recettes, ce qui a confirmé le flair dont avait fait preuve Disney en achetant Miramax l'année précédente.

Comprenant que les films indépendants étaient trop différents pour être réalisés par leurs équipes cinématographiques habituelles, tous les studios hollywoodiens se sont vite dotés d'une section indépendante. Citons parmi ces « divisions spécialisées », comme on les appelle dans la profession, Fox Searchlight, Warner Independent Pictures, Universal Focus et le vénérable Sony Pictures Classics.



Ces divisions spécialisées réalisent des films indépendants haut de gamme, bénéficiant des plus gros budgets et des stars les plus célèbres. Ils ressemblent parfois aux films de Hollywood mais, en fait, ne pourraient plus être réalisés par les studios hollywoodiens. Little Miss Sunshine en est un parfait exemple. Bien qu'il ait obtenu une nomination aux Oscars pour le meilleur film et ait remporté l'Oscar du meilleur scénario en février 2007, ce film avait été refusé à de nombreuses reprises par les principaux studios hollywoodiens.

Les films indépendants peuvent non seulement permettre d'exprimer une sensibilité différente, mais également représenter différents groupes et raconter différents types d'histoires. Parce que ces films ne coûtent pas nécessairement une fortune, c'est dans le cinéma indépendant que des réalisateurs noirs américains comme Spike Lee, et des réalisateurs gay comme Gregg Araki, ont pu faire des films qui traitent de personnages marginalisés mais susceptibles d'intéresser un large public.

L'impact du numérique

Le facteur coût contribue également à l'importance croissante des documentaires indépendants. À l'heure actuelle, les documentaires de ce type se multiplient et n'ont jamais été vus par autant de spectateurs. Il y a plusieurs raisons à cela, mais la principale tient au fait que le faible coût du matériel numérique permet aux réalisateurs de produire eux-mêmes leurs documentaires.

Scott Hamilton Kennedy, réalisateur de clips vidéo et de films commerciaux, est un bon exemple. Il n'aurait jamais réalisé le documentaire OT : Our Town s'il n'avait pas rencontré l'enseignante qui montait une pièce de théâtre de Thornton Wilder dans un lycée californien. Lorsqu'elle lui a parlé du projet, il a compris qu'il lui fallait filmer la situation à tout prix. « Je n'ai jamais essayé de mobiliser des fonds ou de constituer une équipe de tournage, explique-t-il. Je savais que si l'on perdait du temps à faire cela, ce moment passerait sans laisser de traces. »

Scott Hamilton Kennedy est donc allé dans ce lycée avec une caméra à l'allure si modeste qu'elle donnait l'impression, dit-il, d'avoir été achetée dans une chaîne de magasins d'électronique grand public. Grâce à ce matériel peu intimidant, les élèves étaient détendus en sa présence, ce qui a contribué à créer l'intimité et la confiance qui font la force du film. L'indépendance financière permet de mener une réflexion indépendante qui donne certains des meilleurs films vus aux États-Unis depuis longtemps.


Kenneth Turan
source : Extrait de "eJournal USA" L'industrie du cinéma aujourd'hui
samedi 23 février 2008

Le cinéma indépendant aux USA - partie I

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Dans cette nouvelle rubrique du blog Cinéma indépendant US, nous vous proposerons au fur et à mesure de très intéressants articles issus de la revue "eJournal USA". Nous commençons par un extrait d'un article de Kenneth Turan dont la seconde partie sera publiée demain :

Introduction

Aux États-Unis, le cinéma indépendant moderne est né lorsque des réalisateurs audacieux ont produit avec leurs propres deniers des films que les studios hollywoodiens ne voulaient pas financer. Le succès remporté auprès du public par ces films, qui se caractérisent généralement par leur budget réduit et leur excellente qualité, a permis à l'industrie cinématographique indépendante de se développer et de prospérer. Kenneth Turan (l'auteur de l'article ci dessous) est critique de cinéma pour le Los Angeles Times et l'émission Morning Edition de la National Public Radio. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont : « Now in Theaters Everywhere : A Celebration of a Certain Kind of Blockbuster », publié en 200) et « Sundance to Sarajevo : Film Festivals and the World They Made », publié en 2002.

La plupart des pays s'estiment heureux lorsqu'ils ont leur propre industrie cinématographique. Si ce secteur est en plein essor dans certaines régions du monde - on pense tout de suite à l'Inde et à Hong Kong -, les États-Unis ont le privilège de n'avoir pas seulement une industrie cinématographique en bonne santé, mais deux.

La première, connue partout où l'on diffuse des films, est l'industrie dominante de Hollywood. C'est là que sont produits les films à grand budget, comme Spiderman ou Pirates des Caraïbes, qui coûtent des centaines de millions de dollars à réaliser, rapportent au bas mot des milliards de dollars de recettes de par le monde et donnent lieu à des suites à n'en plus finir.

Mais depuis plus d'une vingtaine d'années, une production cinématographique parallèle - le cinéma indépendant américain - s'est développée avec succès. Ce secteur a son propre festival (Sundance, à Park City, dans l'Utah) et sa propre version des Oscars, les prix Independent Spirit Awards, décernés quelques jours avant la cérémonie de remise des Oscars). Il existe même des salles de cinéma qui projettent surtout des films indépendants et des acteurs et des réalisateurs qui travaillent principalement dans ce secteur.

Cela ne veut pas dire pour autant qu'il n'y a pas, entre ces deux branches du cinéma américain, une relation en quelque sorte de symbiose. De grandes vedettes de Hollywood sont parfois saluées par la critique pour leur rôle dans des films indépendants - cela a été par exemple le cas de Tom Cruise lorsqu'il a joué dans Magnolia de Paul Thomas Anderson. Il arrive aussi que des stars du cinéma indépendant prennent part à des films hollywoodiens à grand budget, comme Steve Buscemi l'a fait dans les superproductions traditionnelles Armageddon et The Island. Et le cinéma indépendant joue maintenant un rôle de premier plan dans la plus hollywoodienne des institutions : les Oscars.

Rappelons toutefois que deux grandes caractéristiques séparent les films hollywoodiens des films indépendants : d'une part le budget - le coût de la réalisation du film - et d'autre part le sujet et la façon dont il est traité - ce sur quoi porte le film. Comme toujours dans le cinéma américain, ces deux éléments sont interdépendants.

Kenneth Turan
source : Extrait de "eJournal USA" L'industrie du cinéma aujourd'hui
mercredi 13 février 2008

Sur le tournage : "Au sud des nuages" - partie 4

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Après Moscou et la Russie, nous arrivons à Oulan Bator où le tournage d'Au sud des nuages réserve quelques surprises au réalisateur..:






Commentaires du réalisateur Jean-François Amiguet : "Nous sommes à Oulan Bator, le long d'une route qui mène vers le quartier des yourtes. Durant les repérages, j'avais observé que des hommes jouaient au billard sur les trottoirs. Cette image m'avait particulièrement frappé et j'ai absolument voulu la mettre en scène dans le film, car elle exprime très bien ce qu'est la vie en Mongolie : le côté improvisé et profondément vivant de ce pays !"
samedi 9 février 2008

Chronologie des médias et piratage

En France, il existe ce qu'on appelle la "chronologie des médias". Cette chronologie se présente ainsi : un film sort en salles de cinéma, 6 à 9 mois après en il sort en vidéo (6 mois après la mise en vente Vidéo, intervient la VOD), il faut ensuite compter 1 an pour une premère diffusion TV sur Canal+, et 3 ans pour les autres chaînes (hertziennes, câble, satellite, TNT).

L'UPF (Union des Producteurs Français) s'est manifestée pour un raccourcissement du délai qui sépart l'exploitation Vidéo et VOD. En effet c'est surtout après la commercialisation en Vidéo d'un film que celui-ci subit les effets de la piraterie. Pour cela, le raccourcissement du délai VOD à 3 mois après la Vidéo, aura pour objectif de diminuer la tentation de le pirater, souvent poussée par l'impatience de disposer du film chez soi. Rappelons que le piratage de la Vidéo fait porter une perte estimée de chiffre d'affaire au secteur à hauteur d'un milliard d'euros par an.

Pour contrer la mise en ligne de Vidéos sur les sites de partage tels que YouTube et Dailymotion, l'INA (Institut National de l'Audiovisuel) a créé "Signature", une protection informatique qui empêche les programmes d'être librement diffusés sur Internet. De nombreux producteurs ont souscrit à ce mode de protection, le dernier en date n'est autre que EuropaCorp.
vendredi 8 février 2008

Palmarès du Festival International de Rotterdam 2008

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Du 23 janvier au 3 février a eu lieu la 37ème édition du Festival International du Film de Rotterdam (International Film Festival Rotterdam). Ce festival présente une large sélection de films issus du cinéma indépendant, novateur et expérimental ainsi que des expositions d’art contemporain, vidéo et nouveau média. Le festival soutient activement le cinéma à travers le CineMart, son marché de coproduction, et la Fondation Hubert Bals.

Le Festival International du Film de Rotterdam est un lieu d’échange essentiel à la découverte de nouveaux talents. Ses premières mondiales, internationales ainsi que sa compétition officielle (‘Tiger Awards Competition’) permettent d’être au fait des dernières évolutions de la production indépendante.

Le Palmarès :

- Flower in the Pocket de Liew Seng Tat
- Wonderful Town de Aditya Assarat
- Go With Peace Jamil de Omar Shargawi

- Prix de la foundation Prince Claus : Liew Seng Tat pour son projet In What City Does It Live
- Prix du public et le prix du jeune public : Persepolis

Voici le trailer de Flower in the Pocket de Liew Seng Tat, l'un des lauréats du festival :

samedi 2 février 2008

Festival des Cinémas d'Asie de Vesoul

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Actuellement se déroule à Vesoul la plus grande manifestation consacrée au cinéma asiatique en France. La programmation du festival propose une fenêtre ouverte sur tous les pays qui composent l'Asie avec en particulier une thématique autour du Tadjikistan. Le festival de Vesoul rend également hommage au 150ème anniversaire des relations France-Japon. Si vous êtes dans les environs, n'hésitez pas à découvrir des films venus pour la première fois d'Afghanistan, du Bangladesh, du Tibet aux côtés des oeuvres venus de pays mieux connus comme la Chine, la Corée et le Japon.

Nous vous proposons un petit focus sur l'un des films présenté au Festival de Vesoul. Il s'agit de “PISAY (Philippine Science en version anglaise)” du réalisateur philippin Auraeus Solito. “Pisay” raconte l’histoire de 8 étudiants philippins plongés dans les tumultueuses années 80 durant lesquelles la dictature de Marcos fut renversée. Voici la bande-annonce, hélas pas encore sous titrée mais qui vous donnera une bonne idée de l'ambiance du film d'Auraeus Solito :



Infos utiles :
Le festival a lieu du 29 janvier au 5 février 2008
Le site Internet du festival
Plus d'informations sur les manifestations France-Japon 2008