samedi 26 janvier 2008

Astérix aime le cinéma indépendant

Posted in by Agate | Edit

Mariage improbable à première vue, le prochain film reprenant les aventures d'Astérix a pourtant un lien important avec le cinéma indépendant. Cette alliance de circonstance est incarnée par une taxe spécifique à l'industrie du cinéma, la TSA.

La Taxe Spéciale Additionnelle (TSA) est une taxe perçue par le CNC sur le prix de tous les billets d'entrée dans les salles de cinéma en France, sur les films français comme étrangers. Elle représente environ 11% du prix du billet. Cette taxe alimente le Compte de Soutien au Cinéma et à l'Audiovisuel. "Le compte de soutien financier de l'industrie cinématographique et de l'industrie audiovisuelle a été institué en 1959, afin d'aider l'ensemble des secteurs économiques du cinéma, ainsi que, depuis 1986, la production audiovisuelle, et, depuis 1993, l'édition de vidéogrammes." C'est donc en partie la TSA qui permet de financer les subventions accordées par le CNC.

Quelques chiffres

Le premier épisode des aventures d'Astérix réalisé en 1999 par Claude Zidi avait réuni plus de 9 millions de spectateurs. Le deuxième opus, Astérix et Obélix : mission Cléopâtre, réalisé par Alain Chabat en 2002, était parvenu à rassembler 14,7 millions de spectateurs ! On peut donc attendre de ce troisième numéro un score assez colossal.



Astérix aux Jeux olympiques deviendra le film français le plus cher de l'histoire avec un budget de 78 millions d'euros dont 10 millions pour le casting et près de 20 millions pour le budget marketing. Pour information, la moyenne des budgets des films hexagonaux oscille autour de 5,2 millions.

Le film sortira sur plus de 1000 copies, score récemment atteint par Harry Potter, Le Seigneur des anneaux et Arthur et les Minimoys. Selon le réalisateur et producteur Thomas Langmann, Astérix aux Jeux olympiques est déjà bien parti pour se rentabiliser en particulier grâce à un nombre important de prévente à l'étranger (dans 60 pays à l'heure actuelle) : "Avec 55 millions d'euros de ventes internationales et 15 millions de droits télévisés déjà signés, nous comptons sur 18 millions de recettes en salles et en vidéo en France". Ces chiffres correspondent à 6 à 7 millions d'entrées en salles et à 1 million de DVD vendus en France.

Conclusion, Astérix aux Jeux olympiques se prépare à battre tous les records en 2008. Cette réussite annoncée aura le double avantage de donner du tonus à l'industrie du cinéma en perte de vitesse en 2007 et de devenir une grosse source de revenus pour le CNC... ce qui profitera indirectement au cinéma inépendant. Inutile de culpabiliser si vous allez voir ce film car vous participerez aussi à financer la diversité du cinéma en France !

Source : www.cnc.fr ; www.romainpetit.fr ; www.lemonde.fr

1 commentairesAstérix aime le cinéma indépendant


  1. Ben says:

    Bof.
    Finalement c'est un film qui valait pas le déplacement.
    J'aime bien les acteurs, mais le scénar laisse à désirer.
    Dommange. J'avais bien aimé le fim de Chabat ...

    5 août 2010 à 22:04